Aujourd’hui, Port-au-Prince présente un double visage. Celui des quartiers, où une impression de retour à la normale prédomine : les rues sont animées, dégagées des gravats qui, il y a un an, encombraient encore la capitale. Mais il y a aussi les camps, où les conditions de vie sont encore difficiles et précaires.

520 000 personnes (en grande partie des personnes déjà sans abri avant le séisme) vivant toujours dans des camps (chiffre OIM). La population des camps est particulièrement vulnérable, c’est pourquoi il faut rester à leurs côtés et les accompagner vers un retour à l’autonomie. La Croix-Rouge française sort peu à peu d’une logique d’assistanat : accompagner l’autonomisation des habitants est devenu une nécessité, d’une part parce que la situation va perdurer, d’autre part en raison de la taille de certains camps.

26,8 millions d’euros dépensés mais des besoins de financement encore importants La Croix-Rouge française a reçu 35,2 millions d’euros de dons des entreprises et des particuliers et de contributions institutionnelles et 26,8 millions d’euros ont déjà été dépensés (estimation fin 2011). Grâce à cette générosité, la Croix-Rouge française est engagée en Haïti jusqu’en 2013 pour ce qui est de la réponse au séisme. Dans le cadre d’une action humanitaire durable, l’association poursuit par ailleurs ses projets de développement humain en Artibonite, où elle était présente bien avant cette catastrophe et où elle restera au moins cinq ans encore, aux côtés de la Croix-Rouge haïtienne, elle-même fragilisée par le séisme.

Pour en savoir plus : http://haiti.croix-rouge.fr/

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